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  • Photo du rédacteurAxelle Islands

Let's WWOOF ! Centre équestre




Wwoofing à Tinkerhof Salvenach

du 24 au 29 juin 2019


Samedi 22 juin, je quitte la Ferme la Solide pour 1,5 jour d’autonomie ! Je vais pouvoir aller me balader dans les alentours. Je choisis d’aller au dessus de Montreux, sur les Hauts de Caux pour garer ma voiture. A ce départ, 2 randonnées sont sympas à faire : celle de la Dent de Jaman et celle des Rochers de Naye.


Le dimanche soir, je vais à Fribourg pour passer la nuit sur un petit parking avant de rejoindre le second wwoofing, à Salvagny.


Le lendemain, j’arrive à destination et me présente pour le petit-déjeuner. 4 filles d’une vingtaine d’années déjeunent en compagnie de Gabriela appelée "Chef", Nicole et Daniel. C’est une vieille bâtisse dans laquelle je fais irruption. On n’ose pas vraiment me parler. Je ne comprends pas ce que l’on peut bien raconter ; car ici on parle le bernois, c’est-à-dire le suisse allemand.


J’accompagne Lisa-Jean durant cette première matinée qui parle bien anglais afin qu’elle m’explique le travail quotidien :


- 6h45 : réveil pour aller nourrir les chevaux de foin et de paille et les emmener au champ,

- 8h : petit-déjeuner,

- 8h45 : ménage des boxes et nouveaux copeaux de bois pour le confort des chevaux,

- 12h30 : déjeuner,

- 14h : distribution de nourriture aux chevaux,


Cette semaine, la canicule était là, il fallait donc prendre un par un les chevaux afin de les rafraîchir avec un peu d'eau


- 16h : ménage des boxes et des environs.

- 18h : dernier repas distribué la nuit.


En tout, plus de 7 heures de travail par jour, avec des pauses dans la journée de 1 heure entre chaque activité. Ceci n’est pas le principe du wwoofing qui consiste à avoir une certaine liberté après avoir aidé l’hôte dans ses projets.

Je fais la rencontre de Laura, 19 ans qui prévoit de travailler au centre tout l’été pour se faire un peu de sous et être au contact des chevaux. Avec elle, j’ai passé une excellente semaine car elle était toujours motivée et prête à faire, à aider, à nettoyer, à prendre soin des animaux, etc.


Lisa, 43 ans est arrivée le même jour que moi. Elle vient de Kiel en Allemagne (près de la frontière danoise) sur la Mer baltique. Lisa reste 4 semaines dans le centre.


La première journée est toujours un peu décisive, savoir si tu aimes l’endroit, si tu comptes rester parce que tu sais que tu vas apprendre des choses ou non. J’ai décidé qu’au lieu de rester 15 jours, je préférais trouver un autre wwoofing pour la deuxième semaine. Je savais plus ou moins ce qu’on devrait faire tous les jours de la semaine, c’est-à-dire donner à manger et nettoyer les crottins. Parce qu’il y avait la canicule, il était impossible de monter les chevaux. J’ai donc apprécié cette semaine et ce qu’elle pouvait m’offrir pour le temps que je lui accordais. Je passerai mes nuits en compagnie de Lisa-Jean et Johanna, dans une pièce de 5m² sur des lits superposés.

Bilan, ce que j’ai appris :

J’ai appris que le langage des animaux est différent de celui des humains. L’Homme doit donc s’adapter à chaque comportement et langage de l’animal pour pouvoir communiquer avec ce dernier. Par exemple, le cheval vit dans la peur. Ceux qui ont le sang chaud, c’est-à-dire qui vivent à l’état sauvage dans les plaines et déserts (par exemple les purs sangs arabes) ont pour réaction face au danger la fuite. Les chevaux à sang-froid (comme les tinkers) vivent plutôt dans les forêts. Face au danger leur réaction sera de rester immobiles.

C’est pour cela que la race du Tinker est appréciée dans les centres équestres de loisirs et de spectacles. A la base, ce cheval trapu et poilu servait à tracter de petits attelages pour des familles nomades.


Lisa-Jean et Gabriela ont pris le temps la veille de mon départ de nous montrer à Lisa et à moi comment on faisait pour dresser un cheval dans le manège. Ce fut un moment assez particulier quand on sent que l’animal est dominé par tes simples gestes et ta voix. En fonction de l’énergie et de la pression que tu mettras sur l’animal, celui-ci marchera, trottera, galopera, ralentira, accélérera, fera demi-tour, s’arrêtera. Lorsque le travail est terminé, le dominant tournera le dos au cheval et ce dernier s’avancera doucement près du dominant car il est désormais accepté.

J’ai pu fêter mes 29 ans en compagnie de Lisa, Laura et son copain au bistro éco-responsable et alternatif, le «Port de Fribourg », composé de jardins participatifs et expérimentaux et alliant différents rassemblement autour du développement durable et du vivre ensemble.

J’ai participé à un goûter d’anniversaire en compagnie de 11 enfants de 6 ans. Ces derniers parlaient tous français et mine de rien, ça m’a fait du bien de pouvoir me rendre utile autrement qu’en ramassant les crottins des chevaux. Nous avons donc passé un bon après-midi à prendre soin des chevaux, et à se baigner dans la piscine.

Cette semaine en compagnie de 30 chevaux ne m’aura pas donné envie de travailler dans un centre équestre ; je pense qu’il faut être baigné(e) dans ce monde depuis petit pour comprendre ce dernier.


Je pars donc en direction de la France car je me suis rendue compte que de nombreux wwoofings proposent des projets qui m'intéressent. J'ai rendez-vous pour aider à faire des travaux dans un chalet à Lathuile, près du lac d'Annecy !


Wikihow : comprendre la communication avec un cheval : https://fr.wikihow.com/comprendre-la-communication-avec-un-cheval

Education éthologique :

L’éducation du poulain : https://www.youtube.com/watch?v=TtS7mlJ7WXI

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