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  • Photo du rédacteurAxelle Islands

6 /10 Hamilton, Raglan, Cap Palliser, Wellington

Dernière mise à jour : 12 juin 2019

HAMILTON, RAGLAN

- du 12 au 23 septembre 2015 -


Les Jardins d’Hamilton

Pour la suite de notre voyage, nous prenons la direction d’Hamilton, 4ème plus grande ville de Nouvelle Zélande. La plupart des gens que nous avons croisés nous ont affirmé que la ville reste très banale mais qu’il fallait absolument visiter le Paradise Garden Collection. Des jardins sur la thématique des pays ont été créés dans l’immense parc de la ville. Il n’y a donc pas de photos de Hamilton mais que de son parc qui doit-on bien l’avouer nous a pris tout un après-midi à parcourir !


Sur la côte Ouest de la région de Waitomo

Cap à l’ouest et rendons-nous dans la ville de Raglan, capitale du surf ! Haute en couleurs et en touche hypster – branchée, Raglan, une ville comme on les aime ! A cause de la météo, Pierre n’a pas pu prévoir une petite leçon de surf car l’eau est bien trop froide et je dois bien avouer que c’est plus agréable avec quelques degrés de plus. Pour ma part, je n’ai pas réellement envie d’essayer le surf car j’ai bien trop peur des profondeurs maritimes et surtout de me faire bouffer par un requin. Nous avons dormi non sans inquiétude sur le parking de la plage de Raglan pour repartir sur les routes le lendemain en direction de Kawhia (le -wh- se prononce -f-).

Coucher de soleil sur la plage de Raglan

Sur le chemin pour nous rendre à Kawhia, nous nous sommes arrêtés pour admirer la cascade de Bridal Veils. Nous avons ensuite emprunté une route de graviers magnifique en direction d’une aire de camping. Les propriétaires autorisaient les véhicules à passer la nuit gratuitement sur leur terrain. Ces derniers tenaient une sorte de grande épicerie, brasserie et boulangerie au milieu de nulle part. Tellement gentils qu’ils nous ont même proposé de prendre une douche dans leur maison quand ils ont vu combien nous étions déçus de la ville de Kawhia. Pour leur remercier, nous avons pris quelques boissons et repas chauds chez eux. Cependant, nous qui voulions moins dépenser grâce à ce bon plan, ce fut tout le contraire !


Waitomo Caves vs Natural Bridge

Le lendemain, nous voici en direction des Caves de Waitomo. Ce site devenu quelque peu trop touristique et trop cher sur le moment, nous décidons de visiter par nous-mêmes les caves de Ruakuri. Nous avons pu entrer dans les formations calcaires et marcher pendant 1 heure à travers ce chemin. Même si nous optons souvent pour des choix gratuits, nous ne nous sentons pas forcément perdants par rapport aux choses que nous voyons qui sont presque similaires, sans la magie du spectacle bien entendu ! Les vers luisants de Nouvelle-Zélande par exemple, grande attraction aux Waitomo Caves, nous adorons en voir la nuit et il y a pleins d’autres endroits pour pouvoir les observer – au site du Natural Bridge par exemple ! On peut aussi admirer des huîtres fossilisées là-bas, que demande le peuple ?!

Au long de New Plymouth et de la Surf Highway

Pluie et vent voulant absolument nous tenir compagnie tout au long de notre périple, nous avons du faire avec. Au programme, visite de la ville remplie de street art et de ses côtes, librairie pour le wifi, musée pour la connaissance, la culture et le divertissement, piscine avec lunettes/palmes évidemment pour la forme physique et mentale ainsi que promenade dans le zoo gratuit et jardin de New Plymouth pour se faire plaisir !

En quête du volcan invisible

Nous avions prévu de faire une randonnée sur le Mont Taranaki mais jamais au grand jamais nous n’avons pu le voir de loin, ni encore moins de près. La neige et le brouillard l’encerclaient et nous n’avons pas pris la peine de lui rendre visite. Le Mont Taranaki – la montagne qui brille en maori - est un jeune volcan de 2500 m d’altitude, ce dernier a la particularité d’avoir une forme incroyablement conique.

Quoi qu’il en soit, plus nous descendions, moins nous voyions le Mont. Nous nous sommes arrêtés quelques temps sur le terrain de Waverly, près de la mer. Nous étions les seuls campeurs pendant deux jours. Sous la pluie, c’est un peu déprimant certes, mais quand le soleil perce les nuages, une petite balade sur la mer ne fait de mal à personne !



CAP PALLISER & WELLINGTON

- Du 24 septembre au 11 octobre 2015 -


Histoire culturelle, avec ou sans « H » ?

Cap au sud, n’importe où pourvu qu’il fasse chaud ! On fait une petite halte à Whanganui ou Wanganui, ils ne se sont toujours pas décidés pour l’orthographe… Charmante ville avec son musée, son parc, son Warehouse (Babou à la française) et bien sûr son mémorial de guerre ! En France, il faut bien s’avouer qu’on ne fait plus attention aux mémoriaux comme cela car ils font partis du patrimoine et pour moi c’est comme si je regardais une grosse pierre tombale… Voir qu’en Nouvelle Zélande, le souvenir de guerre soit autant présent me rend perplexe. Je fais beaucoup plus attention à regarder autour de moi et il est vrai que dans toutes les villes, même les plus petites, il y a un musée et/ou un mémorial de guerre. On se dira, mais c’est pareil en France, mais non pour moi le souvenir est plus intense ici. Quoi qu’il en soit, nous dormons gratuitement sur le parking d’un club d’anciens soldats.

Extrême Aval ou Amont à Cap Palliser

Il fait beau, il fait froid, il pleut, il fait chaud, il y a du vent. Voilà le quotidien que nous vivons. Pourquoi pas après tout, vivons d’imprédictibilités ! Après avoir pris un raccourci en passant par une route de graviers plutôt raide et étroite, Jean Ralphio n’en peut plus quand nous commençons la route nationale en montagne. Ici, on ne peut pas rouler à plus de 100km/h, mais pas de problème, même à 50 on galère déjà assez !


Arrivés à Cap Palliser, pointe sud de l’Ile du Nord, je constate que mes piles de l’appareil photo sont à plat ! Pile – haha – au moment où nous nous arrêtons pour prendre en photo les otaries ! Des otaries !? Wahhouuuu c’est fou ! Et ça donne quoi à l’état sauvage ? Eh bien, ça sent le chien. Mais le chien qui pue. Leurs vies semblent bien paisibles exceptées lorsque humains/cyborgs armés de selfie stick viennent troubler leur sommeil. Le lendemain, par un temps bien meilleur, nous retournons prendre des photos et nous grimpons jusqu’au phare.


Pour toujours plus de sensations fortes, nous voici dans la marche boueuse qui nous conduit vers les Pinnacles Pitangirua. Ce sont des formations rocheuses aux allures de cathédrale, non sans rappeler la Sagrada Familia de Barcelone. C’est  aussi un lieu célèbre dans le Seigneur des Anneaux !


Wellington, la capitale la plus cool du monde

Wellington, le petit San Francisco enfin ! Enfin une ville à la hauteur de nos espérances ! Et croyez-moi ça fait du bien de voir une ville qui ne ressemble pas à une ancienne cité du Far West. Non, Wellington c’est buildings & big streets ! Même une voie piétonne, c’est peu dire !


Dans la capitale nous attend à présent le quatrième wwoofing ! Après celui de Chris et Liz oùnous avons nourri les veaux et fait de la poterie, cela va être dur de rivaliser. Mais nous verrons bien. Nous avons choisi de faire le wwoofing à Wellington pour la simple et bonne raison que nous attendons Menzi et Marko, le couple d’allemands. A vrai dire, il faut remettre les pendules à l’heure, ce n’est pas un couple d’allemands. Marko est Croate et vient de Zagreb, sa capitale.

Nous les attendons car nous voulons voyager avec eux dans l’Ile du Sud. Le ferry part de la capitale et rejoint Picton de l’autre côté. Bref, seconde raison pour laquelle nous avons décidé de faire ce wwoofing est qu’il est quasiment impossible de se garer en pleine journée dans Wellington sans payer 5 à $10 de parking. Par ailleurs, le seul camping payant dans le centre est à $50 par van – nous sommes habitués au maximum à payer $30. Il existe bien un camping gratuit pour les véhicules non autonomes comme le notre mais c’est à quelques kilomètres du centre et on ne peut rester que 4 nuits par mois. Troisième raison, ce camping est pris d’assaut chaque nuit et il faut arriver avant 18 heures  généralement pour avoir une place. Dernière et bonne raison, on a envie de confort ! Des bons petits plats, un bon lit, une bonne douche, c’est ce qu’il nous faut !


Première journée, en attendant d’être accueillis par Laura, nous passons la journée en ville. Nous décidons de manger au Burger Fuel. Comment ça vous ne connaissez pas Burger Fuel ? C’est une HONTE ! Un SCANDALE ! Burger Fuel, c’est le meilleur des Burgers au Monde ! Dommage que ce soit si cher. On paye en général $30 pour 2 Burgers et 1 Kurama (variété de patates douces).

Vers 17 heures, nous nous garons devant la maison d’Andrew et Laura et nous tombons nez-à-nez avec cette dernière. Elle nous présente son fils, Samuel. Laura est anglaise d’origine et travaille pour le Ministère de la Santé. Andrew quant à lui est un kiwi pur souche et travaille dans les assurances qui s’occupent des dommages suites aux catastrophes naturelles qui peuvent survenir dans le pays. Et il y en a beaucoup. Par exemple, à Wellington il y a au moins un tremblement de terre par semaine. On se dira quand bien même que c’est une moyenne bien inférieure à celle de Christchurch, qui en décompte presque 1 par jour.


Nous entrons donc dans une belle maison de plein pied, sur les hauteurs de la capitale. La ville a été élaborée selon des plans britanniques sur une base régulièrement plate. Quand ces derniers ont commencé à construire les différents monuments, ils se sont rendus compte que l’endroit n’était pas du tout adapté. Ils ont alors déplacé le problème sur une base beaucoup moins plate ! C’est pourquoi à Wellington, qui se divise en quartier, on a l’impression de faire une marche en montagne parfois !

Ce qui nous attend comme travail reste tout à fait raisonnable ! Nous aurons à travailler durant 4 heures tous les jours, nous devons peindre les murs du couloir ainsi que les portes. C’est tout ? Oui. Rien de très excitant donc mais on s’améliore à chaque fois. Alors c’est parti, on pose le scotch – qui ne doit pas laisser passer la peinture évidemment, on fait les angles et on applique la peinture.

Avec cette petite famille, je dois bien avouer que  nous avons été un peu déçus. C’est un couple très gentil, il n’y a rien à redire là-dessus et nous en avons quand même bien profité, mais la situation d’un couple actif avec bébé de 2 ans sur les bras complique l’engagement dans le wwoofing. Nous étions comme des invités, mais pas comme des amis. Plusieurs fois, nous avons proposé de les aider par exemple pour faire à manger, à chaque ils ont refusé. Nous mangions des très bons plats végétariens. Ah oui, culture très anglosaxonne, on ne mange pas à table mais sur le canapé devant la télé. J’ai toujours trouvé ça inconfortable de devoir prendre ton assiette dans les mains. Quoi qu’il en soit, le soir, nous ne pouvions pas réellement discuter avec le couple car ces derniers s’occupaient du bébé, jouaient avec lui, lui donnaient à manger, lui racontaient une histoire, lui faisaient prendre son bain, allaient le coucher… C’est fou le temps que ça prend de s’occuper d’un enfant ! J’ai espéré pouvoir jouer avec lui et peut-être les aider à m’occuper de Sam moi aussi. Mais non, je n’y suis pas arrivée. Même pas un bisou sur la joue ! Touh !

Lorsqu’enfin vers 20h30, nous nous retrouvions tous les 4, nous nous asseyions sur le sofa, regardions la télé, discutions un petit peu pendant que l’un d’entre eux préparait la cuisine et voilà. Je ne vais surtout pas médire sur ce wwoofing, non non, ce dernier était là au moment où nous en avions besoin. Je pense que la prochaine fois, j’aimerais des personnes qui soient plus présentes, qui puissent t’apprendre à faire des choses. J’aimerais beaucoup rencontrer un ébéniste par  exemple ! Ou un sculpteur, ou un potier, ah non ça c’est déjà fait. J’ai besoin de faire des choses manuelles et de m’exprimer comme cela. Et ça je le sais.


Finalement, nous sommes restés quelques jours de plus que prévu dans la famille et nous les remercions beaucoup pour cela. Nous sommes partis car les parents d’Andrew arrivaient pour célébrer l’anniversaire du petit Samuel. En attendant les allemands, nous avons dormi sur le free camping durant 4 nuits et nous avons pris le temps de visiter vraiment Wellington ! De plus, le week-end, les parkings sont gratuits – allez savoir pourquoi !


Nous sommes allés sur la pointe ouest de Wellington pour admirer à l’horizon les reliefs de l’Ile du Sud. Nous sommes allés visiter le Studio Weta, celui qui s’est occupé de tous les décors et effets spéciaux du Seigneur des Anneaux et du Hobbit ! Mon Dieu, comme j’aimerais pouvoir faire partie d’une équipe de maquilleurs d’effets spéciaux, de sculpteurs etc ! Il faut que je puisse trouver un moyen d’arriver à toucher du doigt ce rêve. Nous avons terminé notre séjour dans la capitale en visitant le Musée de Te Papa, le plus grand musée de Nouvelle-Zélande, et ce dernier en vaut la peine ! Il y a de tout : histoires naturelle, culturelle, de la géologie, des sciences, de l’art…

Et c’est ainsi que nous retrouvons Menzi et Marko pour de nouvelles aventures. Départ prévu le 11 octobre, bye bye Ile du Nord, on se reverra en février !


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